Internet, terre d'echanges gratuits?
Ce blog a pour sujet les rapports qu'Internet entretient avec nous
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beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 08.05.2017
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Par angelilie, le 30.04.2017
"je suis à l'humain ce que mercure est à la terre"
bonsoir , j'ai trouvé cette phrase sur un forum de santé, j
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Date de création : 15.11.2009
Dernière mise à jour :
03.12.2009
13 articles
Grand fan du mensuel que j'achéte tous les mois chez ma marchande de journaux, je consulte régulièrement le site oueb de Fluide Glacial. Comme un mois c'est trop long, les auteurs y publient très fréquement des planches inédites ou y tiennet des rubriques complémentaires à celles présentes dans le magazine. Fluide Glacial est le site où rigoler 5 minutes à tout moment de la journée. Tout comme dans l'édition papier, aucune pub sauf pour les auteurs eux mêmes.
Bien qu'il ne s'agisse pas d'un quotidien international, Courier International permet de se tenir informer de ce qui se passe partout dans le monde ainsi que de découvrir de nombreux points de vue étrangers sur notre pays et ce qui s'y passe.Les informations sont classées par région du monde, et la présentation du site est claire et aérée. Le fait qu'il soit rédigé en français permet une pleine compréhension des articles, ce qui ne m'est pas honêtement permis avec les grands quotidiens de langue anglaise. La variété de provenance des articles (pays d'origine, ligne éditoriale des journaux dont les articles proviennent) confère à ce site (comme à l'édition papier) une richesse rarement égélée.
Pour me tenir informer de façon plus volontaire, je me rends sur le monde. J'y aime la variété d'articles et le ton, souvent factuel et avec peu de parti pris. Le plus gros défaut de ce site est dans la navigation, qui ne permet pas vraiment de se ballader d'articles en articles longtemps, les liens proposés étant souvent redondants. Les articles publiés quotidiennement y sont pourtant nombreux, mais les titres mis en avant souvent les mêmes, quelle que soit la catégorie d'information.
« T'as un facebook? » est une question que l'on me pose souvent depuis quelques temps. Avec plus de 250 millions de membres, facebook est l'un des plus grand réseau sociaux jamais créé. J'ai souvent failli succomber à l'idée de créer mon profil, c'est super, ça me tient informé de ce que font, pensent ou aiment les membres de mon réseau, d'avoir de leurs nouvelles sans leur en demander. En plus du pacte conclu avec un ami que je briserai en me créant un facebook, je ne peux empêcher ma paranoïa de revenir au premier plan. Le concept de ce genre de site me paraît tout simplement génial mais faire confiance à leurs propriétaires me paraît dangereux. On ne compte plus les exemples des dangers auxquels s'exposent les adhérents qui ne sont pas vigilants quand aux contenus mis en lignes. Comme par exemple l'histoire de celui connu sous le nom de C., le directeur des services secrets de sa Majesté la Reine d'Angleterre, le MI6. En juillet 2009, alors fraichement nommé, la presse découvre que sa femme était inscrite sur facebook, où elle avait publié de nombreuses photos, montrant leur maison de vacances ou le directeur jouant au frisbee.
En 2008, lors de l'affaire Kerviel, les enquêteurs ont pu « faire l'environnement »de l'ex-trader en quelques clics. Aux États-Unis, des employés se font renvoyer pour avoir persiflé leurs collègues sur Facebook. En France, les boîtes de recrutement complètent notre CV par un tour sur notre facebook, Histoire de « faire l'environnement », sans doute. Et le problème est le même que pour Google, il s'agit d'une entreprise américaine, pays dans lequel la protection de la vie privée n'est pas perçue comme fondamentale. Les organismes de protections européens ou français ne peuvent donc contraindre facebook à quoi que ce soit. Et facebook demeure libre de vendre nos données en contrepartie du chouette outil de sociabilisation qu'il nous offre.
Mon premier contact avec internet a eu lieu lorsque j 'avais 10 ou 11 ans. C'était chez un oncle, un après midi. Après m'avoir créé un email sur Voilà, mon oncle, pour me montrer à quel point internet était déjà génial, m'a proposé de faire une recherche sur un moteur de recherche. J'avais été bluffé par le nombre d'images que l'on pouvait trouver en tapant simplement le nom d'un modèle de voiture. Et c'est cet aspect qui prime encore aujourd'hui lorsque je pense à Internet. A coté de sites ou services utiles (consultation de solde, email, achat en ligne, train, avion....) que j'utilise, c'est la dimension de partage impressionante qui me fascine, cette mise en réseau interplanétaire qu'on a pu, un jour, penser sans limites. Sans Internet, je n'aurai jamais vu autant de films, écouté autant de musiques, lu autant d'articles de toute sortes. Je comprends bien que diffuser ces œuvres souvent soumises à des droits d'auteurs est illégal, et qu'il faut trouver un système juste pour que les artistes soient rétribués en fonction de leur diffusion. Cependant, ces marchés de l'art sur support numérique fonctionnent encore comme à l'époque des supports physiques, et la rétributions des maisons de disque (par exemple) ne me paraît plus aujourd'hui justifiée.
Mais le partage sur Internet ne se limite pas au contenus multimédias, les forums et les blogs sont les symboles de la mise à disposition gratuite de ses propres connaissances pour tout un chacun. On se trouve face à un recueil de connaissances bien plus important et varié que devant une encyclopédie. Si tous les contenus ne sont pas exacts ou véridiques, ils conservent à mes yeux toute leur pertinence, comme étant un élément de cette volonté de partage. Et c'est cela qui fait que pour moi, Internet n'est pas seulement virtuel, mais concret et réel.
Cette richesse provient de l'architecture même d'internet, celle qu'ont voulu ses fondateurs, un système décentralisé, où chacun mets à disposition ce que bon lui semble. Cette immense liberté est aujourd'hui menacée, le web ayant été radicalement bouleversé ces dernières années. Il ne s'agit plus seulement d'un média au contenus mis à disposition par les utilisateurs, mais d'une véritable machine marchande où tout à une valeur, de nos habitudes de navigations jusqu'à nos données personnelles les plus privées, glanées au gré de nos connexions à différents services. Toutes ces informations sont stockées pour pouvoir être revendue à des entreprises, dans des buts plus ou moins admissibles. Le ciblage des publicités selon nos habitudes ainsi possible vise à nous faire consommer toujours plus, à nous offrir de nouvelles addictions. Ces dérives me semblent très pernicieuses, car les utilisateurs y participent volontiers, sans forcément s'en rendre compte. Beaucoup de gens ont un facebook, un twitter ou une messagerie gmail, offrant ainsi à qui veut bien les utiliser des informations sur leurs gouts, habitudes et plus encore. Sous des airs inchangés, on se rend compte qu'Internet est devenu (et le deviendra complètement) un véritable outil de surveillance.
Ce blog a pour sujet les rapports que nous entretenons avec Internet et plus précisément sur l'utilisation de ce que nous faisons sur Internet. Il s'agit surtout de laisser s'exprimer ma paranoïa quand au véritable anonymat de nos errances sur Internetet le devenir des traces que nous y laissons.
Alors que les possibilités techniques ne cessent d'évoluer pour offrir au web une richesse chaque jour plus grande, la plupart des grands acteurs d'Internet mettent en place des stratégies afin de nous surveiller et d'obtenir des informations détaillées sur chaque utilisateur, ses habitudes, goûts, tendances. Un site comme Facebook, au départ formidable outils relationnel, de par son principe devient un des plus bel outil de fichage possible.
Mais les informations utilisables ne sont pas seulement fournies volontairement par les utilisateurs comme c'est ici le cas. Ainsi Google, moteur de recherche préféré de 80% des français d?tient une multitude d'information sur nous, non seulement nos recherches, mais aussi les vidéos que nous avons visionné dur Youtube, les livres feuilletés sur Googlebooks. A chaque nouveau service offert, un nouveau type d'information sur les utilisateurs est à leur disposition. Partant de principes positifs, le web, ? mes yeux, est sur le point de nous faire tomber dans un univers Orwellien, les ministères du Parti remplacés par de grandes entreprises de doit anglo-saxon souvent en situation de quasi monopole.
Google est le moteur de recherche préféré de 80% des français. En plus de ce service, il propose de la vidéo en streaming avec Youtube, une bibliothèque numérisée de plus de de 10 millions d'ouvrages, un service de messagerie Gmail, un agenda, une service de cartes googlemap, et bien d'autres encore. Ce que l'on ne sait pas forcement, c'est que toutes les utilisations que nous pouvons avoir de ces services offrent à Google la possibilité de créer une gigantesque base de données, pouvant rassembler des informations très diverses sur chacun de nous. Et le géant américain ne s'en prive pas, car ces infos sont pour lui un moyen de faire main basse sur le le marché de la publicité sur Internet, estimé à 40 milliard de dollars par an.
Ainsi, et malgré la loi informatiques et libertés, l'entreprise compile sans aucun complexe nos faits et gestes dans ses fichiers. Cet état de fait pose plusieurs problèmes, provenant de la façon même dont sont établis ces fichiers, à l'aide notre adresse IP. Celle ci permet en effet de localiser les utilisateurs à 20 kilomètres près, et en recoupant différentes données, comme les recherches que nous effectuons ou simplement le nom de notre messagerie, il est possible de connaître l'identité réelle de l'utilisateur.
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) demeure sans pouvoir lorsqu'elle est saisie, tout comme les instances européennes, Google étant « une entreprise américaine relevant du Droit Américain » ( Peter Fleischer, porte parole européen de la Google). Des droits que nous croyions acquis et établis depuis de nombreuses années se retrouvent donc chaque jour bafoués sur la toile, et avec l'assentiment populaire. Cependant, il ne faut pas oublier que Google n'est pas le seul à jouer ce jeu là, et que la plupart des autres acteurs du Web usent des mêmes pratiques. Ils sont de toute façon, en l'état actuel du Droit international (ou Américain dans ce cas), inattaquable juridiquement.
Néanmoins, des anciens de Google ont lancé un moteur de recherche plus respectueux de la vie privée, car contrairement à Google, il ne conserve pas l'historique de recherche des internautes avec leur adresse IP.
Le site ultime de tout bidouilleur de consoles qui se respecte. Des tutos, des articles, des photos et des tonnes de download, bref tout ce qu'il faut là où il faut. Avec des articles détaillés sur la gravure de copies de sauvegardes ou sur la réparation de consoles, Metagames est un site complet. Beaucoup d'utilitaires sont disponibles dans la partie download, et le forum n'est pas en reste, réactif et pertinent. Alors, si ta console ne s'allume pas, avant de la jeter, un reflexe : Metagames.
Un site sur lequel je vais souvent, pas pour savoir ce qui se passe dans le monde ou sur la toile, mais plus proche de moi : http://portail.unice.fr/jahia/jsp/index.jsp
Generalement tout y est, mais la navigation complexe et les parties à fouiller pour trouver ce que l'on cherche nombreuses. On y passe donc volontiers des heures, happé par une recherche qui, on l'espère chaque fois, aboutira. Les périodes sans (vacances, démotivation) sont reposantes. Néanmoins, ce site est indispensable à tout étudiant de l'université Nice Sophia-Antipolis
Avec l’émergence et la diffusion de l’Internet à très haut débit l’industrie du disque en tant qu’industrie semble à très court terme menacée. Cette menace pèse directement sur le financement de la création musicale. Si les plates formes de téléchargements légales peuvent constituer une partie du financement de cette création, le piratage est une menace sérieuse. Sérieuse car difficilement contrôlable. De plus, même si le marché de la musique en ligne est très lucratif, il ne permet pas de trouver un financement suffisant à la création musicale à long terme. Plusieurs projets ont déjà été examinés pour faire face à cette menace de déclin de la création dont la licence globale et la loi Dadvsi.
Le 21 juin 2007, Marc Benaïche, fondateur du site Internet de distribution de musique en ligne Mondomix, propose une troisième solution avec sonManifeste contre la défaite de la musique et pour une redevance culturelle. Pour lui le téléchargement doit demeurer payant, la loi Dadvsi qui sanctionne le téléchargement illégal est inapplicable et la licence globale ne permet pas de financer cette création. Il faut donc trouver une nouvelle source de financement. Mais avant cela il faut redéfinir les nouvelles valeurs économiques du bien numérique. Selon Marc Benaïche le bien numérique est non rival, donner de la musique ne dépossède pas celui qui la possède, et non excluable, on ne peut empêcher le fait de donner. La solution d’une redevance culturelle est donc avancée, dont le principe est proche de la taxe sur les billets d’avions en faveur des pays en développement.
Il s’agit de faire payer une taxe aux fournisseurs d’accès à Internet. Aujourd’hui il y a 1,3 milliards d’abonnements à Internet et 2,6 milliards d’abonnements pour la téléphonie mobile dans le monde. En ne prélevant qu’un dollar par mois et par abonnements, on arrive à quelques centimes près au chiffre d’affaire de l’industrie du disque en 1999, soit 40 milliards de dollars. Ces prélèvements seraient collectés par les sociétés de gestion des droits d’auteurs de chaque pays. L’avantage par rapport à la licence globale est qu’il est plus facile de faire payer une cinquantaine de grosses entreprises que sont les fournisseurs d’accès à Internet et les opérateurs mobiles que six milliards d’individus.
Une fois ces sommes collectés il s’agit de les répartir. Afin d’établir une juste et représentative redistribution de ces sommes entre les différents artistes et acteurs de la création musicale, une sorte de tatouage électronique inclus dans chaque fichier audio est nécessaire. Ainsi la paternité des œuvres pourra être établie et conservée, « chaque fichier gardera et accumulera les empreintes de ses différentes copies sans conserver aucune information personnelle sur ses utilisateurs ». La vie privée est donc préservée et ce ‘ tatouage’ n’entrave en rien la copie. Ce tatouage permettrait aussi la création d’un nouveau format audio de meilleure qualité que le mp3. L’analyse des données récoltées serait confiée àl’Electronic Frontier Fondation. Pour Marc Benaïche le système de tatouage doit en effet « être détenu par une organisation non gouvernementale à l’échelle mondiale qui a pour cœur la défense de la vie privée des utilisateurs ». Cette société traitera et communiquera ensuite les informations relatives à ces tatouages aux organismes chargés de la gestion des droits d’auteur de chaque pays qui pourra ainsi redistribuer les sommes collectées selon des critères relevant la réalité de la diffusion des biens numériques. Marc Benaïche estime qu’en 5 à 10 ans le paysage ainsi obtenu reflétera la réalité et permettra donc d’être le plus équitable possible.
Cette redevance permet donc à la création musicale d’être financée, empêchant le nivellement par le bas de celle-ci lorsqu’elle a à chercher un financement dans la publicité par exemple où elle s’éloigne de son objectif. De plus elle n’implique pas un système de contrôle permanent des consommateurs et semble pouvoir atténuer les effets du peer to peer et même d’en réduire l’intérêt. La musique demeure payante, mais on peut la partager et l’échanger sans aucune entrave.